mardi 22 novembre 2011

Chapitre2


Chapitre 2 : Histoire de la Pensée Economique
 Qui sont  les principaux personnages à avoir étudié l’économie ? Qu'ont-ils observé  de  la  science  économique  de  leur temps ?  En  quoi ont-ils marqué l'évolution  des  systèmes  économiques ?
La pensée économique est très ancienne. Elle remonte à plus de 500 ans avant notre ère.les premiers écrits sont l’œuvre de philosophes grecs dont la préoccupation était la même qu’aujourd’hui : comment augmenter les quantités produites afin de maximiser la satisfaction des besoins humains ? Parce que les penseurs se sont surtout préoccupés de l’économie domestique (en mettant l’accent sur les besoins des familles ? on comprend ainsi l’origine grec du mot : oikos nomos, qui signifie « la règle de la maison », autrement dit « l’art de bien gérer le patrimoine familial ». L’objet de toutes les réflexions économiques déclinées dans ce chapitre tourne donc autour des modalités d’utilisation des ressources productives pour satisfaire le plus grand nombre de besoins.
I.              Les origines de la réflexion économique
1.1.    Les Mercantilistes (XVIème et XVIIème siècles)
Dans un contexte de capitalisme commercial, marqué par la multiplication des transports, les grandes découvertes et les monarchies absolues de la France et de l'Espagne, se développe le courant mercantiliste.
De l’italien « mercante » qui signifie « marchand », les mercantilistes se demandairent comment augmenter la richesse de l’Etat. Cette croissance devait reposer sur le commerce local et international ainsi que sur une course vers l’industrialisation.
Les précurseurs de ce courant sont : Colbert, Jean Bodin, William Petty…
Plus spécifiquement, on peut distinguer divers types de mercantilismes géographiques et thématiques:
§  Le mercantilisme espagnol (bullionisme) s’intéressait à la création de richesses d’un pays grâce à l’accumulation d’argent et d’argent provenant des colonies.
§  Le mercantilisme anglais (commercialisme) fonde la richesse d’un pays dans le commerce et notamment dans le commerce maritime. Entrepreneurs et libre-échangistes. Ils sont souvent considérés comme des précurseurs du libéralisme.
§  Le mercantilisme français (colbertisme) privilégie l’enrichissement d’un pays par l’industrialisation et l’Etat doit avoir un rôle moteur dans ce processus créateur. Le mercantilisme fiduciaire, promu en France par l’Ecossais John Law, affirmait que toute création de richesse devait être assurée par un système bancaire et financier stable et moderne garant de la confiance des agents économiques.
1.2.    Les Physiocrates
Les physiocrates affirment qu’ils existent des lois économiques qui, tout comme les lois de la nature, sont incontournables. En effet, la physiocratie signifie « le gouvernement de la nature », du grec « fisio », nature, et « kratos », gouverner. Les hommes doivent se soumettre à ces lois et ne doivent pas intervenir dans ces mécanismes.
Le courant physiocrate naît dans une période de déclin de l’agriculture alors que 80% du revenu national dépendent de ce secteur. Les physiocrates considéraient que ce déclin était en grand partie issu du fort interventionnisme de l’Etat dans l’agriculture qui mettait en place, par exemple, des permis d’exploitation, des quotas de production, ou qui limitait ou interdisait certains types de cultures selon la région. Les physiocrates réclamaient donc la liberté de commerce et d’exploitation des produits agricoles. Ils préconise plus l’augmentation de la richesse agricole que celle de la richesse monétaire.
Ce courant naît en 1538 avec l’apparition du Tableau économique de F. Quesnay, et disparaît pour donner place, en 1776 à la parution de « La richesse des nations » d’Adam Smith, qui marque, avec la révolution industrielle, la fondation officielle de la pensée économique libérale.
II.            La pensée économique libérale
Partant du principe de rationalité des agents économiques (homo-œconomicus), le capitalisme libéral est fondé sur les mécanismes du marché, l’offre et la demande, la libre concurrence er le profit. La liberté économique est une condition nécessaire et suffisante à la croissance économique. C’est le principe du laisser faire, du laisser-aller. Dans ces conditions, l’Etat doit rester à l’extérieur de l’espace économique, son rôle étant de d’assurer la protection civile et morale de la société (fonctions régaliennes). On parle alors d’Etat-gendarme (police, justice, d’armée…).
Il faut distinguer les classiques des néo-classiques.
2.1.    Les Economistes Classiques
Les classiques les plus connus sont :
2.1.1.      Adam Smith (1767-1832)
Philosophe, A. Smith va marquer la pensée économique des siècles à venir comme étant le point de référence pour courant libérale.
Il développa la célèbre idée de la « main invisible », dans son plus célèbre ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations de 1776.
Selon A. Smith, la cohésion sociale est assurée par cette « main invisible » qui est l’intérêt individuel des agents économiques. Cette « main invisible » va déterminer l’ensemble de nos actions. La concurrence entre ces intérêts individuels (notamment des entreprises) concoure à l’amélioration du bien être collectif. En effet, dans leur dynamique de recherche d’intérêt personnel, les entreprises n’ont d’autres choix que de produire des biens les plus en demande tout en augmentant leur productivité. Elles concourent ainsi l’intérêt général. Donc l’Etat ne doit pas intervenir dans le fonctionnement de l’économie
2.1.2.      Jean-Baptiste Say (1767-1832)
Il fait connaitre les idées de Smith et y apporte quelques nuances. Il précise notamment que la richesse d’un peuple peut s’accroitre au fur et à mesure qu’apparaissent de nouveaux besoins, lesquelles favorisent de nouvelles productions, donc la création de nouvelles richesses (l’offre crée sa propre demande) : c’est la Loi des Débouchés.
2.1.3.      David Ricardo (1772-1823)
Ce britannique d’origine juive portugaise entre dès l’âge de 14 ans dans le monde de la finance en travaillant avec son père.
Lors de la publication de An Essay on the Influence of a Low Price of Corn on the Profits of Stock, en 1815, Ricardo expose l’essentiel de sa théorie de la répartition sur la relation entre la rente foncière, les salaires et les profits.
Sa théorie repose sur trois analyses fondamentales pour l’histoire de la pensée économique. Premièrement, il a consacré son œuvre à étudier la valeur des biens révélatrice de la quantité de travail incorporée. Cette idée fut soutenue par Marx postérieurement. Puis, sa théorie nous dit que la rente est le revenu de la terre (qui se différencie du profit car il s’agit d’un bien indestructible et non reproductible) qui revient aux propriétaires foncières.
On lui doit également la « loi des avantages comparatifs ». Selon Ricardo, on a tous un avantage comparatif dans une activité. Dans la société ou dans le commerce international, deux individus/pays ont toujours intérêt à commercer même s’ils n’ont pas d’avantages absolus. On a toujours intérêt donc à se spécialiser dans les biens que nous produisons mieux ou moins mal.
2.1.4.      John Stuart MILL (1806-1873)
Mill est reconnu comme un grand philosophe et économiste. Sa pensée économique sera avant tout dominée par des profonds questionnements philosophiques. L’homme agit et réagit en fonction du plaisir ou de la peine qu’une action peut lui infliger. L’homme politique doit donc mettre en valeur une politique qui vise à maximiser le plaisir et à minimiser la peine au sein de la société dans son ensemble.
Mill est porteur d’une théorie utilitariste dite « altruiste » : ce qui importe pour les êtres humains, ce n’est pas la quantité mais la qualité de plaisir qu’ils reçoivent. Ainsi une action qui est bonne pour la société mais mauvaise à titre individuel est plus souhaitable que le plaisir individuel.
2.1.5.      Thomas Malthus (1766-
Pasteur britannique, T. Malthus est surtout connu pour son œuvre principale l’Essai sur le principe de population, publié en 1798 dans laquelle il affirme que la population s’accroît de manière géométrique, contrairement aux subsistances qui, fruits de la terre, ne peuvent croître que suivant une progression arithmétique. Mais comme la population est dépendante des subsistances, qu’il faut de ce fait une progression proportionnelle de la population et des subsistances. Par conséquent, il faut laisser jouer les freins à la progression géométrique de la population. C’est pourquoi toute politique d’aide aux pauvres est néfaste car elle entretient la forte croissance de la population (cf: les Poor Laws, instaurées en Angleterre en 1601).
Selon, Malthus il existe deux sortes de freins, le frein positif, qui s’exerce via la misère (la sous alimentation par exemple, mais aussi les maladies) et le vice (la débauche, la guerre, …) ; et le frein préventif, comme la maîtrise morale de soi-même.
2.2.1.      William Stanley Jevons (1835-1882)
Né à Liverpool, cet économiste doit migrer en Australie après la faillite de sa famille. Après avoir travaillé à la Maison de la monnaie de Sydney, Jevons finit ses études en Logique et Economie.
Pour Jevons, un des pères de l’école marginaliste avec Walras, la notion de « l’utilité » ne peut être mesurée qu'en termes ordinaux. Ainsi, il affirme que l’utilité d’un bien est inversement proportionnelle à la quantité qu’on a possédée de ce bien.
2.2.2.      Vilfredo Pareto (1848-1923)
Economiste Italien, ce professeur à l’université de Lausanne était un des disciples de Walras. En se servant des courbes d’indifférence, il a réélaboré la théorie de l’utilité et de la demande.
Il est le créateur de l’idée d’optimum (optimum de Pareto), situation d’équilibre entre les agents économiques dans laquelle on ne peut plus améliorer la situation d’un des agents sans nuire à celle de l’autre. Les sociétés doivent donc être toujours à la recherche de cet optimum. La « loi de Pareto » nous montre que les inégalités sont inévitables dans toute société.
2.2.3.      Léon WALRAS (1834-1910)
Dans sa jeunesse à Paris, Walras était romancier et critique d’art. Professeur à l’université de Lausanne depuis l’âge de 35 ans, il se consacrera ultérieurement à la recherche notamment dans l’étude de l’équilibre général multi-marchés aboutissant à la concurrence pure et parfaite.
Son plus grand apport à l’histoire économique est la mise en équation d'un système économique d'équilibre général ainsi que formulation de la maximisation de l'utilité sous contrainte débouchant sur une fonction de demande.
2.2.4.      Alfred Marshall (1842-1924)
Professeur de Keynes à Cambridge, cet économiste anglais est l’auteur du célèbre Principles of Economics, la bible de l’économie moderne. Ces plus grands apports à l’économie sont la distinction entre économies d’échelles internes et économies d’échelles externes et la distinction entre court terme et long terme.
Plus une entreprise est grande, moindres seront les coûts moyens. Elles peuvent être atteintes grâce à l’amélioration des performances au niveau administratif, au niveau des relations avec les fournisseurs, au niveau de la recherche, au niveau des finances, au niveau technique et au niveau du marketing. Les économies d’échelle externes sont liées à des facteurs externes de l’entreprise. L’entreprise en bénéficie en raison de sa situation géographique, sectorielle ou temporelle.
La distinction entre courte période et longue période nous dit que plus le processus de production s’inscrit dans un horizon de long terme, plus on aura la possibilité de modifier nos coûts de production ainsi que notre appareil productif et bénéficier d’économies d’échelle ainsi que de changements technologiques.
III.          La pensée économique socialiste
La pensée économique socialiste émerge dans un contexte de misère de la fin du XIXe siècle alors que les idéaux d’une jouissance des fruits du libéralisme économique par toutes les classes sociales étaient largement partagés.
A cet égard, les penseurs socialistes s’opposent ainsi à la propriété privée des entreprises et des profits en dénonçant l’injustice entre les capitalistes et les travailleurs exploités.
Karl Marx (1818-1883) est l’auteur qui a le plus influencé ce courant. Il adresse deux reproches aux économistes libéraux. D’une part, il rejette la vision harmonieuse d’un capitalisme qui permettrait de satisfaire au mieux les besoins humains. D’autre part, il réfute l’idée selon laquelle l’économie est régie par des lois naturelles fondées sur le la libre concurrence et la recherche du profit individuel. A cela, il rétorque que le capitalisme est un système économique fondé sur la domination des travailleurs par les capitalistes.
Dans son livre intitulé le Capital, la différence entre le salaire et la valeur créée par le travail qu’il intitule la plus-value qui revient au capitaliste, ce qui engendre ainsi des distorsions dans la répartition de la richesse créée. Ces distorsions procèdent du rapport de domination entre les groupes d’acteurs dans leur contribution à l’activité de production. Les facteurs de production sont inégalement répartis. Le facteur capital (les équipements productifs) sont détenus par le capitalistes et les travailleurs sont contraints de vendre leur force de travail. Ce système a pour effet d’enrichir les uns au détriment des autres.
Il propose donc de remplacer le système capitaliste par celui dit socialiste avec l’abolition de la propriété privée.
IV.            La pensée économique interventionniste ou La révolution keynésienne
Si le 18e siècle est dominé par la pensée économique libérale, avec l’idée du « laissez-faire »,  et que le 19e siècle voit l’émergence de la pensée socialiste, le 20e siècle est, pour sa part, marqué par une pensée économique qui combine l’intervention économique de l’Etat et les mécanismes du marché.
Avec la parution de sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en 1936, Jean Maynard Keynes (1883-1946) coupe, ainsi, l’histoire économique en deux en démontrant comment la combinaison des mécanismes du marché et de l’intervention de l’Etat permet de procurer un emploi à tous, dans un contexte de crise économique dite des années 30.
Selon Keynes, l’Etat peut accompagner les mécanismes du marché et non les remplacer. L’Etat doit s’impliquer dans l’économie et doit jouer sur les différentes variables économiques pour stimuler la demande des agents, qui est selon lui, le moteur de l’économie d’un pays. A ce titre, il suggère que l’Etat dépense davantage, quitte à emprunter, lorsque l’économie tombe en panne, mais qu’il freine ses dépenses lorsque l’économie roule à plein régime et que les prix augmentent, quitte à réaliser des surplus budgétaires qui permettront de rembourser les emprunts antérieures. On parle alors d’Etat providence.
V.              La pensée économique après Keynes
Depuis les années 70, on assiste à la montée du néolibéralisme partout dans le monde. Ce courant de pensée est proche des idées économiques libérales des 18 et 19 siècles. En effet, les économistes néolibéraux veulent reconnaître une économie libérale en prônant le libre marché et en remettant en cause l’intervention économique de l’Etat.
4.1.    Le courant monétariste
Le courant monétariste est né en 1940, impulsé par l’économiste américain Milton Friedman (prix Nobel d'économie en 1976). Les monétaristes se soulèvent contre Keynes du fait que le keynésianisme s’intéressait à la politique budgétaire et pas à la politique monétaire. La politique monétaire consiste à jouer sur la quantité de monnaie en circulation et les taux d’intérêt pour influencer l’activité.
Pour Friedman, l’économie est par nature stable, sauf si elle est perturbée par une croissance monétaire artificielle de la part de l’Etat. L’économie, qui est l'objet d’interventions étatiques, revient toujours au voisinage de l’équilibre à long terme, le taux chômage naturel.
Ce chômage naturel ne peut être résolu par aucune politique budgétaire ou monétaire. Ce chômage frictionnel est parfaitement compatible avec l'équilibre des marchés. Il est impossible d’avoir un taux de chômage à 0% dans une économie, vu qu’il y a toujours des gens qui se déclareront au chômage dans une période de passage d’un emploi à un autre, meilleur, ou au moment de finir leurs études.
Pour les monétaristes, toute tentative de limiter les fluctuations par la politique économique est vouée à l’échec. Par conséquent, il vaut mieux avoir recours à des  règles de politique économique. Milton Friedman propose par exemple que la  politique monétaire ait pour principe de maintenir constant le taux de croissance de  la masse monétaire, quelles que soient les circonstances.
Malgré tout, les monétaristes acceptent dans une large mesure la théorie keynésienne. Leur critique portait plus sur sa  capacité à formuler des  conseils de politique économique[1] que sur sa pertinence théorique. Le cadre conceptuel des deux écoles était largement commun. Dans les années 70 en revanche, une critique radicale des analyses keynésiennes allait apparaître et remettre en cause ce cadre commun.
4.2.    Le courant des anticipations rationnelles 
On appelle nouveaux classiques les économistes qui, à la suite notamment de Robert Lucas (prix Nobel 1995), ont remis en cause la théorie keynésienne à partir des années 70, en s’en prenant à ses fondements théoriques. L’expression de nouveaux classiques, est due au fait que les conclusions de cette école rappellent celles des classiques, en s’opposant notamment à l’interventionnisme keynésien.
Les nouveaux classiques critiquent notamment le manque de fondements microéconomiques de la théorie keynésienne.  Ils accusent en particulier la théorie keynésienne de ne pas correctement prendre en compte les anticipations des agents et leurs effets sur leurs décisions présentes. Ils proposent au contraire de bâtir les analyses macroéconomiques sur l’hypothèse  d’anticipations rationnelles. C’est pourquoi on parle parfois du courant des anticipations rationnelles.
L’hypothèse des anticipations rationnelles consiste à supposer que les agents économiques fondent leurs anticipations de l’évolution des variables économiques qui les concernent aussi rationnellement que possible, en tenant compte de toute l’information disponible. Cette hypothèse va amener à remettre en cause les principales conclusions keynésiennes en termes d’efficacité des politiques économiques. Puisque les agents anticipent la politique économique, ils s’y adaptent instantanément. La politique ne peut produire des effets que si elle surprend le secteur privé.
Robert Lucas remet même en cause l’utilisation des modèles macroéconométriques. Selon la critique de Lucas, puisque les agents s’adaptent aux politiques mises en œuvre, les paramètres estimés par le passé ne sont plus valables au moment où la politique produit ses effets. Les prédictions des modèles ne sont donc pas fiables.
La prise en compte des anticipations rationnelles a donc remis en cause profondément le consensus des années cinquante et soixante. C’est toujours l’hypothèse de travail de l’immense majorité des théories macroéconomiques. Cependant, cette hypothèse a été digérée dans les années 80 et 90 pour aboutir  à nouveau à une situation de débat entre macroéconomistes :
- les théoriciens de la  nouvelle économie classique ont cherché à proposer des explications satisfaisantes des cycles économiques, sans avoir recours aux analyses keynésiennes. C’est ce qu’on appelle la  théorie des cycles réels ou real business cycles (RBC). Finn Kydland et Edward  Prescott (prix Nobel 2004) ont largement contribué à ce mouvement.
 - d’un autre côté, des économistes ont montré que les anticipations rationnelles étaient compatibles avec certaines conclusions keynésiennes, en leur donnant des fondements microéconomiques. C’est pourquoi on parle de nouveaux keynésiens ou de nouvelle économie keynésienne. Ces auteurs sont encore relativement jeunes mais leurs noms sont connus parce qu’ils ont rédigé des manuels conseillés pour ce cours : Gregory Mankiw ou Olivier Blanchard.
Par ailleurs, l’assimilation des keynésiens à la gauche et des autres à la droite peut provoquer des surprises. Kenneth Arrow qui a reçu le prix Nobel en 1972 pour sa contribution à la théorie de l’équilibre général était socialiste. Plus près de nous, Gregory Mankiw, qui a développé l’économie néo-keynésienne, est devenu conseiller de Georges W. Bush (républicain) qui n’est pas connu pour être un gauchiste convaincu.


[1] Par exemple, le salaire minimum constitue pour les monétariste constitue une barrière à l’entrée au marché du travail pour une main d’œuvre inférieure à celui-ci.   

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